Souvenirs : que ramener du Japon ?

Quelle nourriture nippone ramener ?

Pour prolonger l'expérience culinaire japonaise, embarquez avec vous quelques douceurs, sucreries ou bizarreries typiques d'ici. L'immanquable, l'incontournable, l'indétrônable est le Kit Kat. Alors oui, des Kit Kat, on peut en acheter à peu près partout dans le monde. Pourtant, il n'y a qu'au Japon qu'on les trouve aromatisés au matcha, à la patate douce, au wasabi ou encore à la fleur de cerisier. Toujours côté sucreries, on craque pour les wagashi, ces petites douceurs généralement composées de pâte d'haricots rouge et entourées de pâte à la farine de riz. Du sucré, passez au salé, en vous procurant des snacks aussi originaux que bons : crackers de riz, biscuits au maïs soufflé aromatisé au poulpe, chips d'algue nori... Japon oblige, les amoureux de cuisine asiatique en profiteront pour ramener des sauces ou condiments aux saveurs lointaines : sauce soja, pâte miso, mirin (vin de riz sucré), vinaigre de riz, katsuobushi (copeaux de bonite séchée)... 

Où acheter les spécialités japonaises ? Konbini, supérettes, supermarchés, marchés... Vous n'aurez aucun souci à trouver ces produits. 

Matcha, sencha, bancha... Quel thé se procurer ?

Au Japon, le thé vert est bien plus qu'une simple boisson : il est au cœur d'une tradition culturelle à la croisée de la gastronomie et de la spiritualité, de la cérémonie et du quotidien. On distingue plusieurs typologies de thé vert au Japon. Pour vous permettre d'y voir plus vert, en voici certaines : 

• Sencha : Le plus populaire au Japon, ce thé vert offre un équilibre parfait entre douceur et amertume, idéal pour un usage quotidien. 
• Bancha : Moins cher et de moins bonne qualité que le Sencha, le Bancha a une saveur plus légère et quelque peu âpre. On l'utilise aussi beaucoup au quotidien. 
• Hojicha : Ce sont des feuilles de thé Bancha que l'on torréfie pour des notes de fruits à coques grillés. Son faible taux de caféine lui permet d'être bu le soir sans souci. 
• Genmaicha : Mélange de thé vert et de riz grillé, ce thé offre une saveur unique, à la fois noisettée et rafraîchissante. Doux et apaisant, il est parfait pour accompagner un repas.
• Tamaryokucha : Les feuilles de ce thé, moins connu, sont torsadées pour conserver la couleur verte. Il offre un goût riche, assez doux et légèrement sucré. 
• Gyokuro : L'un des thés les plus savoureux au monde. Il est plus riche en caféine car couvert quelques semaines avant la récolte, on le consomme plutôt le matin. Il est plus cher que les autres. 
• Kabusecha : Produit de la même manière que le Gyokuro, il est cependant de moins bonne qualité que ce dernier. C'est un excellent intermédiaire entre le Sencha et le Gyokuro. 
• Matcha : Le thé matcha est une poudre de thé vert utilisée pour les cérémonies. C'est une explosion de saveur et d'amertume. Il est utilisé également en pâtisserie. 

Où acheter son thé japonais ? La réponse est simple : partout ! Au marché, au supermarché, dans les plantations de thé nippones… Et bien entendu dans les boutiques de thé. Parmi les plus célèbres, notons l'enseigne Ippodo présente à Tokyo, Kyoto, Osaka ou encore Hiroshima. On y trouve du thé matcha mais également d’autres variétés telles que le gyokuro, le genmaicha, le sencha, le bancha ou encore l’hojicha. Dans un décor traditionnel, vous pourrez également participer à une dégustation pour apprendre à différencier toutes ces types de thés. Profitez-en pour vous équiper en accessoires : tasses, théières et bien entendu l’incontournable fouet traditionnel en bambou, le chasen.

LES PETITS

AMPLITUDES

Vous souhaitez assister à une cérémonie du thé lors de votre voyage au Japon ? Rien de plus simple ! Notre service conciergerie vous organise ce rendez-vous, must de la culture japonaise. 

Doux, sec... Quel saké sélectionner ?

Ah, le saké ! Aussi sacré au Japon que l'est le vin en France. C'est la boisson alcoolisée à ramener de votre séjour nippon. Face à la diversité et à la difficulté de comprendre les étiquettes, voici quelques informations pour vous aider à choisir le saké qu'il vous faut. Cet alcool issu de la distillation du riz peut être doux (甘口 : amaguchi), sec (辛口 : karaguchi) ou demi-sec (中口 : nakaguchi). Plus le saké sera sec, plus il sera alcoolisé (sans dépasser, en règle générale, les 16°). Nous vous conseillons également de choisir une bouteille dont l'étiquette est calligraphiée, signe d'une maison ancienne, bien implantée sur le marché. Enfin, plus le riz est poli lors de la fermentation, plus le saké est fin en bouche. On distingue trois catégories de finesse (du moins fin au plus fin) : Junmai-shu, Ginjo-shu, Daiginjo-shu. Gardez à l'esprit que le principal critère de choix reste votre palais. Pour cela, goûtez et faites-vous conseiller. 

Où goûter et acheter son saké ? Vous en trouverez bien évidemment dans les boutiques de souvenirs ou dans les rayons boissons des supermarchés. Mais le mieux est encore de vous rendre dans les boutiques spécialisées, les brasseries traditionnelles ou les bars à saké qui vendent également des bouteilles. Vous serez très bien conseillés et pourrez goûter avant d'acheter. 

Quels ustensiles et objets culinaires typiques rapporter du Japon ?

Vous serez, à coup sûr, sous le charme de certains ustensiles japonais, façonnés dans l'art et la tradition locale. En bois, bambou, ou laque, les baguettes japonaises sont souvent ornées de détails discrets et élégants. Un souvenir idéal que l'on peut glisser facilement dans sa valise. Reconnus mondialement pour leur qualité exceptionnelle et leur précision de coupe, les couteaux japonais en acier sont également des incontournables pour tout amateur de cuisine. Autre emblème de la culture culinaire japonaise, la boîte à bento. Compacte et fonctionnelle, plus ou moins décorée, c'est l'alliée des pique-niques ou de la gamelle que l'on porte au bureau. Notons également les nattes de bambou, les bols à riz, les fouets à matcha et les oshizushihako, ces moules en bois pour réaliser des sushis parfaits. 

Où s'équiper ? À Tokyo, rejoignez la rue Kappabashi-dori, le temple de la restauration japonaise. Ustensiles de cuisines, couteaux traditionnels, vaisselles… On trouve de tout dans cette rue. Initialement réservée aux grossistes, elle attire de plus en plus de particuliers. Vous cherchez de belles baguettes japonaises ? Filez chez Hashitou ! Des plus simples aux plus chics, la gamme de baguettes est tout simplement impressionnante. Pour acquérir un couteau en acier japonais, c’est chez Kamata ou Kama Asa Shoten qu’il faut aller. À Kyoto, faites un tour au marché Nishiki où certaines échoppes sont spécialisées dans la vente d’ustensiles de cuisine typiques tels que les baguettes, les bols ou les couteaux japonais. 

Les objets traditionnels qu'on ne trouve qu'au Japon

Pour des souvenirs authentiquement nippons, tournez-vous vers les objets traditionnels et folkloriques. Figurine en papier mâché, statuettes de chats ou éventails colorés, ces pièces sont emblématiques de la culture japonaise et des croyances locales. Voici nos préférées : 

• Manekineko : C'est la statuette de chat avec la patte levée que l'on voit un peu partout. Elle est censée attirer le bonheur mais aussi la fortune. 
• Daruma : Ce visage en papier mâché, traditionnellement rouge, ne possède pas de pupille. On lui peint la première lorsque l'on fait un vœu. Le deuxième à la réalisation de celui-ci. 
• Teru Teru Bozu : Ces petites poupées de tissu blanc sont suspendues aux fenêtres pour chasser la pluie. 
• Koinobori : Ces manches à air en forme de carpe sont hissés pour célébrer le Jour des enfants en mai. Chaque carpes représente un membre de la famille.
• Inu Hariko : Ces figurines de chiens en papier mâché, considérées comme des porte-bonheurs, sont censées protéger les maisons et leurs occupants.
• Éventails : Les éventails japonais, sensu pour les éventails pliants et uchiwa pour les fixes, sont des petits bijoux de décoration et d'artisanat. 

Où trouver son objet traditionnel japonais ? Vous n'aurez aucune difficulté à vous procurer l'un de ces souvenirs à des prix tout à fait abordables. On en trouve à la fois dans les boutiques aux abords des temples et autres sites d'intérêts, sur les étals de marchés mais aussi dans les magasins d'artisanat... 

TIPS

Les 100 yens shops

Si les petites babioles et autres objets typiquement japonais vous font de l'œil, filez dans l'un des innombrables 100 yens shops. Plusieurs enseignes se disputent le marché du produit à prix unique (100 yens + la TVA à 8% pour un équivalent de 0,66 euros). Parmi les plus célèbres, citons Daiso, Can Do, Daikoku, Seria ou encore Lawson Store 100. Ces joyeux bazars proposent des milliers de références dans différents domaines comme les ustensiles de cuisine, les fournitures, la décoration, l'alimentaire... Et puis, tout ce qui fait du Japon une destination atypique et unique : de la papeterie originale, des porte-bonheur, des snacks originaux, des friandises bizarres, des baguettes et plein de petites choses très kawaii. Un excellent moyen de rapporter des souvenirs à prix très doux. 

La vaisselle japonaise, bijou d'artisanat

La poterie japonaise est une petite merveille de grâce, de sobriété et d'élégance. L'une des plus célèbres est la céramique de Bizen, héritière d’une tradition millénaire. Originaire de la région d'Okayama, elle est réputée pour son esthétique naturelle, dépourvue de glaçure et obtenue grâce à de longues heures de cuisson à haute température. Les nuances de ses couleurs, dans les teintes brunes, grises et ocres, ainsi que ses textures variées, sont le fruit d’un savoir-faire millénaire. Prisée par les amateurs de thé pour la qualité qu’elle confère à l'eau, la céramique de Bizen est également appréciée pour sa robustesse. En revanche, faites attention à la place et au poids de votre bagage lors d’un voyage au Japon...

Si vous craignez la casse, préférez la vaisselle en bambou. Service à saké, bols ou tasses, cette vaisselle se distingue par sa légèreté, sa résistance et sa durabilité. 

Où acheter sa vaisselle ? Pour la céramique Bizen, l'endroit idéal pour faire des achats est bien entendu la ville de Bizen. Si le séjour au Japon construit avec nos experts ne passe pas par là, aucun souci, vous pourrez vous en procurer dans les boutiques spécialisées des grandes villes. Pour le bambou, c'est plus simple : magasins de vaisselle, de souvenirs, marchés... 

Ukiyo-e, l'estampe japonaise

Une estampe est une œuvre d'art graphique obtenue par impression d'une gravure sur une surface, généralement du papier, en utilisant une ou plusieurs planches. Les estampes japonaises, en particulier, sont connues sous le nom d'ukiyo-e, signifiant littéralement images du monde flottant. C'est grâce à Hokusai, artiste majeur de l'histoire de l'art japonais, né en 1760 et mort en 1849, que les estampes japonaises sont devenues si célèbres. Les plus connues ? Les Trente-six vues du Mont Fuji et La Grande Vague de Kanagawa. Un souvenir japonais parfait pour les esprits artistiques.

Où acheter une estampe japonaise ? Dans les boutiques de souvenirs et galeries spécialisées situées dans les grandes villes. Également dans les magasins des musées et plus particulièrement au musée Sumida Hokusai de Tokyo. Vous en trouverez aussi dans la section art des grandes librairies. Le prix dépend de la renommée de l'artiste mais aussi du nombre de production. 

Kodō, la voie de l'encens

Les japonais disent d’eux-mêmes qu’ils écoutent plus l’encens (ko) que ce qu’ils le sentent. Ce sont les moines bouddhistes qui, par la Chine, ont introduit l’encens sur l’archipel. Depuis près de 1 500 ans, il est indissociable du mode de vie des japonais. Si son utilisation première est liée aux purifications lors des cérémonies religieuses, les samouraïs, eux, lui prêtaient des vertus de protection. Ils en parfumaient leurs armures et leurs casques pensant, par ce rite, devenir invincible. Aujourd’hui, l’encens est un art de vivre, symbole de raffinement, d’élégance et de bien-être.

Où se procurer le meilleur encens ? Kyoto, ville d’esthète par excellence, est l’endroit parfait pour s’en procurer. Le must est la chaîne Shoyeido. Vous trouverez le magasin principal à 500 mètres au sud du palais impérial. Une deuxième boutique, souvent prise d’assaut, se situe sur la célèbre rue Sanneizaka. Cette maison traditionnelle fabrique, à la main, un encens naturel d’une qualité exceptionnelle depuis près de 300 ans. Outre un choix incroyable, Shoyeido propose également de participer à une cérémonie de l’encens, appelée kōdō.

Lanternes Chōchin

Les chōchin, ces lanternes en papier washi illuminées par une bougie, symbolisent l'hospitalité. On les découvre sur les façades des commerces et restaurants mais aussi lors des festivals et célébrations nippones. Leur usage est quasi-exclusivement extérieur. Il est rare que les Japonais les intègrent à leur décoration intérieure. À noter qu'elles sont facilement transportables car pliables. 

Où trouver sa lanterne ? Dans les magasins de décoration, essentiellement. 

Papier Washi, l'idée cadeau raffinée

Connaissez-vous le papier washi ? Le terme japonais washi (de wa, japonais et shi, papier) désigne donc le papier traditionnel que l’on fabrique à partir de longs morceaux d'écorce provenant principalement du kozo (ou mûrier), du ganpi ou du mitsumata. Il existe une multitude de papiers aux textures, aux grammages et aux tailles différentes ! Depuis 2014, trois variétés de washi sont même classées au patrimoine immatériel de l’humanité de l’UNESCO. Partie intégrante de la culture japonaise, le washi est aussi bien utilisé dans le domaine des arts, de l’architecture, des loisirs créatifs mais aussi durant les fêtes traditionnelles et les cérémonies religieuses.

Où acheter son papier washi ? Les papeteries sont très bien implantées dans toutes les villes japonaises. À Kyoto, la boutique Kamiji Kakimoto de la rue Teramachi vend du papier washi d’excellente facture, des formats les plus traditionnels aux plus originaux, depuis 1845. À Tokyo, nous aimons particulièrement la jolie boutique Isetatsu dans le très agréable quartier de Yanaka ou encore Haibara, maison créée en 1806, au cœur du quartier Nihonbashi. 

La papeterie kawaii

Si le Japon est le pays de l'élégance, il est également celui de la mignonnerie, symbolisé par l'univers kawaii. Les Japonais et Japonaises adorent littéralement les goodies adorables et enfantins. Vous pourrez donc trouver produits de papeterie collant parfaitement à ces goûts. Des gommes en forme d'animaux mignons, des carnets ornés de personnages fantaisistes, des marque-pages aux motifs enchantés, et des rouleaux de masking tapes de toutes les couleurs. 

Où trouver de la papeterie kawaii ?  Dans les rayons papeteries de tous les magasins où l'on découvre une large gamme de produits mais aussi dans les boutiques plus pointues. 

La calligraphie, matériel tout en élégance

Le shodō, qui se traduit littéralement par "la voie de l'écriture", est l'art de la calligraphie japonaise, une pratique profondément ancrée dans l'histoire et la culture du Japon. Sur du papier sont alors tracés, à l'encre noire et au pinceau, kanji et kana. Plus qu'une pratique, c'est une forme d'expression artistique où élégance, perfection et méditation se mêlent. Les outils essentiels à la calligraphie sont : 

• Papier washi (和紙) : Le plus noble d'entre tous. Il est capable d'absorber l'encre tout en permettant un contrôle précis des traits.
• Fude (筆) : Le pinceau traditionnel dont les poils sont soit de chèvre, de cheval ou de martre.
• Sumi (墨) : L'encre de Chine solide ou liquide. Le sumi solide, traditionnel, est frotté contre une pierre à encre.
• Suzuri (硯) : La pierre à encre, utilisée pour broyer le bâton d'encre solide. 

Où se procurer son kit de calligraphie ? Vous aurez de grandes chances de trouver votre kit de calligraphie dans les papeteries japonaises. 

La mode japonaise : kimono, jinbei, yukata ?

Les vêtements traditionnels sont sans conteste le souvenir par excellence à se ramener du Japon. Parmi eux, le kimono est le plus connu mais aussi le plus formel, porté lors de grandes occasions. Porté par les hommes, les femmes et les enfants, son style, sa couleur et ses motifs varient en fonction de la saison, de l'occasion et de l'âge et du statut marital de la personne qui le porte. Le jinbei, quant à lui, est un vêtement d'été décontracté, idéal pour la maison ou les festivals. Il est composé d'une veste légère et d'un short ou d'un pantalon assorti. Le yukata, une version plus légère du kimono, est couramment porté pendant les festivals d'été. Le hakama, enfin, avec ses larges jambes, se porte par-dessus un kimono pour ajouter une touche de formalité. 

Où trouver le vêtement traditionnel nippon qui vous convient ? Pour trouver son vêtement traditionnel, rien de plus simple. Il suffit de vous rendre dans l'un des nombreux magasins dédiés. Si on en trouve partout sur l'archipel, les quartiers d'Harajuku et de Shinjuku à Tokyo proposent quelques excellentes boutiques. Pour des habits d'occasion, filez à Koenji, temple de la seconde main tokyoïte. Là encore, le prix dépend de plusieurs paramètres. Qualité du tissu, prêt-à-porter ou sur-mesure, neuf ou d'occasion. 

LES PETITS

AMPLITUDES

Si vous souhaitez vous glisser dans la peau d'une Japonaise ou d'un Japonais sans acheter un vêtement traditionnel, notre service conciergerie vous propose la location d'un kimono ou d'un yukata à la journée. 

Geta ou Zori, tout savoir sur les sandales japonaises

Poursuivons notre découverte des usages vestimentaires traditionnels du Japon en parlant de sandales... En effet, au pays du Soleil Levant, elles sont uniques, connues dans le monde entier et jouent également un rôle sociétal important. Selon l'événement ou le kimono porté, on mettra des geta ou des zori.

Les geta sont des sandales en bois surmontées d'une semelle souvent constituée de deux pièces de bois hautes. Traditionnellement, elles permettaient aux pieds d'être à une certaine distance du sol pour éviter tout contact avec la boue. Le son distinctif produit lorsque l'on marche avec des geta rajoute au charme désuet de la sandale. Elles se portent sans chaussette. 

Les zori sont des sandales à semelle plate, fabriquées à partir de matériaux variés comme la paille, le tissu, le bois laqué, ou le caoutchouc. Les zori vous permettent de porter des chaussettes tabi, ces chaussettes japonaises qui séparent le gros orteil des autres orteils.

Notez qu'au-delà de l'aspect traditionnel, il est encore d'usage de porter des geta et des zori dans la vie quotidienne. 

Où trouver sandale à votre pied ? Un peu partout encore une fois. Dans les boutiques de kimonos, sur les marchés aux puces et magasins vintages, dans les quartiers touristiques et historiques, dans les grandes enseignes ou encore dans les échoppes de souvenirs. Là aussi, le prix variera en fonction de la qualité et du travail d'artisanat. On en trouve pour tous les budgets. 

Les chaussettes, entre tradition et fantaisie

Vous connaissez forcément les tabi, ces chaussettes qui séparent le gros orteil des autres. Cette bizarrerie permet à la chaussette de s'adapter à la lanière centrale des zori. Si à l'origine elles étaient en cuir, les tabi sont aujourd'hui en coton. Un souvenir qui, en plus de ne pas être encombrant, est absolument japonais. 

Et puis, il y a les autres chaussettes japonaises, celles de la catégorie kawaii (mignon en japonais). Motifs colorés, en forme d'animaux, représentant un personnage d'anime, avec des perles, des rubans ou des volants. L'originalité japonaise n'a pas de limite. Même les tabi ancestrales se mettent à la mode kawaii. 

Où acheter une paire de chaussettes nippones ? Pour ce qui est des tabi, vous pourrez les trouver en même temps que vos sandales. C'est-à-dire à peu près partout où sont vendus des vêtements et des chaussures. C'est encore plus simple pour les chaussettes kawaii qui sont omniprésentes dans les boutiques de mode, dans les échoppes de rues, sur les marchés, dans les friperies mais aussi dans les quartiers geeks... 

Cosmétiques et bien-être à la japonaise

Au Japon, prendre soin de soi et de son corps est de l'ordre du rituel. C'est pour cette raison que les cosmétiques que l'on y trouve sont d'aussi bonne qualité. Plutôt qu'un étalage de crèmes et autre exfoliants, voici 2 souvenirs originaux bien-être à ramener de votre voyage au Japon à nos côtés. 

• Huile essentielle de koyamaki : Le koyamaki est le pin parapluie japonais. Cet arbre rare est endémique au Japon et à l'île coréenne de Jeju. L'huile que l'on en extrait est réputée pour ses propriétés antifongiques et antibactériennes. Son parfum boisé est un excellent allié pour purifier l'air et lutter contre le stress et l'anxiété. 
• Le cure-oreille en bambou : Appelé aussi mimikaki en japonais, le cure-oreille en bambou est très largement utilisé au Japon. Plus hygiénique, il est également bien plus écologique et durable que les cotons-tiges jetables. Ils sont parfois ornés d'une perle, d'une figurine, d'un pompon... 

Où se procurer des cosmétiques et produits bien-être ? À l'instar de la France, cette gamme de produits s'achètent dans les boutiques spécialisées mais également dans les rayons cosmétiques des grands magasins. 

TIPS

Connaissez-vous le furoshiki, cette technique traditionnelle japonaise d'emballage en tissu ? Elle permet à la fois de transporter de manière élégante différentes choses de la vie quotidienne comme son bento, mais aussi de remplacer le papier cadeau ! Les tissus sont de tailles et de motifs variés. Le furoshiki est une très belle idée de cadeau en lui-même ou alors comme moyen raffiné d'emballer les souvenirs du Japon que vous offrirez à votre retour.

Qu'est-ce que le Goshuincho ?

Si pour vous voyage au Japon rime avec spiritualité, le Goshuincho est le souvenir idéal. Pas de celui que l'on offre à son retour, mais plutôt de celui que l'on garde. Pour soi. Précieusement. Le Goshuincho est un carnet spécial dans lequel les pèlerins et visiteurs recueillent les Goshuin, des sceaux calligraphiés uniques, obtenus dans les temples bouddhistes et les sanctuaires shinto à travers le Japon. Chaque page du Goshuincho se remplit alors de tampons et d'écritures calligraphiées, témoins des lieux sacrés visités. 

Comment se procurer le Goshuincho ? Vous pourrez acheter ce carnet dans les temples et sanctuaires importants mais également en papeterie. Comptez 1000￥ pour le carnet et entre 300 et 500￥ par tampon. 

Quoi ramener comme porte-bonheur ?

Ramenez-vous du bonheur et éloignez les mauvais esprits ! Les omamori sont des amulettes japonaises censées offrir protection, santé, amour et succès dans les études. Un panel plutôt complet. On les trouve sous forme de petits sacs en tissu à l'intérieur desquels est placée une prière ou une inscription sacrée. Les ofuda, quant à eux, sont des talismans en papier, bois, métal, ou un autre matériau, inscrits avec le nom d'une divinité (kami) ou d'un bouddha. À l'intérieur d'une habitation, ils purifient l'espace des mauvaises énergies et apportent protection. 

Où trouver sa bonne étoile ? Amulettes et talismans se vendent à l'entrée des sanctuaires shinto et des temples bouddhistes. Sachez que les recettes permettent d'entretenir et de rénover les lieux. 

Goodies : que rapporter ?

Fans de mangas et de jeux vidéo, bienvenue en votre Royaume ! Ici, au Japon, vous allez forcément craqués. Il existe des goodies concernant toutes les facettes de la pop culture japonaise. Impossible de tout vous résumer. En tête, on découvre les figurines de personnages d'anime : Naruto, One Piece, Ghibli, Monster Hunts, Hello Kitty... En découle aussi un large éventail de T-shirts, vêtements et posters à leur effigie. Côté gaming, il existe dans les boutiques spécialisés un choix incroyable de vieilles consoles, Nintendo essentiellement, et de leurs accessoires. Côté mangas, ils sont tous là ! Mais en japonais, bien évidemment. 

Où flâner pour trouver ses goodies ? Des quartiers entiers sont dédiés à cet univers typiquement japonais. À Tokyo, filez au très électronique quartier d'Akihabara, peuplé de boutiques de produits dérivés de la sous-culture japonaise mais aussi de nombreuses salles de jeux. N'y manquez pas la visite de la boutique Super Potato, référence en la matière. À Osaka, rejoignez Den Den Town et Otaroad. Pour ce qui est des prix, il y en a pour toutes les bourses, même si les prix de certaines pièces peuvent sembler élevés. C’est ce qu’on appelle le prix de la rareté…

Le cosplay, l'art de se costumer

Le cosplay est cette mode qui consiste à jouer le rôle d’un personnage, kawaï (mignon) de préférence en portant son costume et ses accessoires. Il suffit de se balader dans les rues de Namba (Osaka) ou encore de Shinjuku, Shibuya et Akihabara (Tokyo) pour croiser des jeunes et moins jeunes embrassant pleinement leur passion pour les personnages d'anime, de mangas et de jeux vidéo. Si vous aussi vous affectionnez cet univers, c'est au Japon qu'il vous faut vous habiller.

Où chiner son cosplay ? Partez du principe que les quartiers dits geek proposent également des magasins d'accessoires cosplay. Les magasins spécialisés pullulent à Akihabara, Ikebukuro, Harajuku ou Nipponbashi à Osaka. 

Le gashapon, le meilleur achat surprise

Le gashapon est un incontournable de la pop culture nippone. Des distributeurs vous proposent, pour un prix entre 100 et 500 yens, des capsules comprenant un lot surprise. Généralement, les gashapon contiennent des figurines miniatures, des petits gadgets, des porte-clés etc. L'engouement est tel qu'un marché de collectionneurs s'est mis en place ! 

Est-ce intéressant d'acheter de l'électronique au Japon ?

La TVA au Japon est de 8%. Les achats de produits électroniques peuvent donc être un peu plus avantageux. Attention toutefois aux quelques inconvénients que cela implique : la garantie, la langue du système d'exploitation, le voltage différent... 

En revanche, faites-vous plaisir sur les petits gadgets électroniques et autres accessoires uniques. On trouve des petits trésors comme des clés USB ultra-originales, des stylos vérificateur d'haleine ou traducteurs, des mini-cuiseurs de riz, des ventilateurs portables, des cintres désodorisant etc.

Qu'on se le dise, les plus beaux souvenirs sont ceux que l'on garde gravés en mémoire. Ceux qui marquent une vie. Un circuit au Japon avec Amplitudes, c'est l'assurance de vivre des expériences uniques. C'est une visite guidée sur le thème de la street food à Osaka. C'est une cérémonie du thé dans une maison traditionnelle à Kyoto. C'est suivre la voie de l'écriture, la voie de l'arc, la voie des samouraïs lors d'initiations. C'est prendre un cours de cuisine privé pour que la gastronomie japonaise n'ait plus de secret pour vous. Et bien plus encore ! À vous de choisir. Nos Travel Designers et notre service conciergerie vous aiguillent, vous conseillent, vous accompagnent dans la construction de moments inoubliables, de la lecture de ce guide consacré au Japon à votre retour de ce pays.