Écotourisme : la faune et la la flore du Costa Rica

Le Costa Rica ne représente qu’une infime partie de la surface de la Terre et abrite pourtant près de 6% de la biodiversité mondiale. Une richesse incroyable où chaque branche cache une merveille à plumes, à poils ou à écailles. Et même avec des crêtes sur la tête !

Quels mammifères terrestres suivre sous la canopée ?

Des singes hurleurs qui volent l’aube aux lève-tard, des paresseux qui défient le temps en suspendant leur existence à une branche, chaque rencontre terrestre est une ode à la nature. Observer la faune au Costa Rica, c’est embrasser l’inattendu. C’est se promener sous une canopée vibrante de vie et croiser un iguane nonchalamment alangui sur une pierre chauffée par le soleil. C’est entendre un bruit sourd et régulier et se rendre compte qu’un singe hurleur a élu domicile à proximité de notre hébergement. C’est petit-déjeuner avec des singes écureuils qui se baladent de branche en branche à une vitesse impressionnante. Le Costa Rica, c’est tout ça et bien plus encore. C’est s'offrir un monde dans lequel la nature règne en maître et nous rappelle à quel point elle est précieuse.

Toucans, quetzals… Entre quels oiseaux papillonner ?

Les ciels se zèbrent du vol majestueux des aras rouges, des toucans multicolores et des colibris aux reflets d'émeraude. Les quetzals resplendissants se cachent quant à eux parmi les broméliacées et mousses suspendues de la forêt nuageuse de Monteverde. Avec plus de 900 espèces d'oiseaux recensées, le Costa Rica est un véritable paradis pour les amateurs d'ornithologie. Dans les forêts tropicales, le chant mélodieux des motmots à couronne bleue se mêle aux cris rauques des trogons. Les araçaris de Frantzius, avec leur bec caractéristique, se faufilent entre les branches à la recherche de fruits.

Le spectacle est particulièrement saisissant à l'aube, quand les premiers rayons du soleil illuminent le plumage iridescent des colibris, dont le Costa Rica abrite pas moins de 52 espèces différentes. Ces minuscules joyaux volants défient les lois de la physique, capables de faire du surplace ou de voler à reculons. Plus imposants, les aras écarlates tracent des traits de feu dans le ciel, leurs couleurs vives contrastant avec la canopée émeraude. Le soir venu, les hiboux et les engoulevents prennent leur tour, leurs hululements mystérieux rappelant que la vie aviaire du Costa Rica ne s'arrête jamais, même dans l'obscurité.

Quels requins et autres animaux marins peut-on observer sur les côtes costariciennes ?

Des rivières et mangroves regorgeant de crocodiles et de caïmans aux tortues marines qui tracent des sentiers ancestraux sur les plages bordant la mer des Caraïbes ou le Pacifique, les rivages foisonnent de vie. Sur la côte Pacifique, les baleines à bosse et les dauphins offrent un spectacle majestueux lors de leur migration annuelle, tandis que dans les eaux du Costa Rica, les raies manta glissent gracieusement. Les tortues vertes, accompagnées des tortues luths et des tortues imbriquées, perpétuent leur cycle millénaire de reproduction sur les plages dorées du Costa Rica, particulièrement dans le parc national de Tortuguero. 

Et en eaux douces ? 

Les eaux douces du Costa Rica abritent une biodiversité fascinante. Dans les rivières et les lacs, on trouve une variété impressionnante d'espèces, des poissons tropicaux aux tortues d'eau douce. Les amphibiens y sont particulièrement nombreux, avec plus de 160 espèces comme les salamandres et les grenouilles arboricoles. Les caïmans à lunettes et les imposants crocodiles américains règnent sur ces écosystèmes aquatiques, notamment dans les rivières calmes et les zones marécageuses.

Crocodiles, araignées, serpents venimeux… Quels animaux sauvages possiblement dangereux peut-on rencontrer ?

Le Costa Rica abrite effectivement quelques espèces potentiellement dangereuses, surtout deux types de reptiles crocodiliens : le crocodile américain, qui peut atteindre 4 à 6 mètres de long et représente un danger réel pour l'homme, et le caïman à lunettes, plus petit et généralement inoffensif. Ces reptiles se trouvent principalement dans les rivières, les estuaires et les mangroves, avec une concentration particulièrement importante dans la rivière Tarcoles.

Vous pourrez également croiser des serpents comme le fer de lance et le serpent corail, ainsi que certaines araignées et scorpions. Cependant, il est important de noter que les rencontres avec ces animaux sont extrêmement rares, particulièrement dans les zones touristiques et les sentiers balisés. La grande majorité des visiteurs ne croisent jamais ces espèces qui, par nature, évitent le contact humain.

Pour garantir votre sécurité, nos circuits sont toujours accompagnés de guides naturalistes expérimentés qui connaissent parfaitement la faune locale. Ils vous apprendront les précautions simples à prendre, comme porter des chaussures fermées en randonnée, utiliser une lampe de poche la nuit, ou garder une distance de sécurité lors de l'observation des crocodiles depuis les points dédiés. Ces professionnels savent où regarder et comment éviter les zones sensibles, transformant ainsi toute appréhension en une fascinante découverte de la biodiversité costaricienne.

En 50 ans de tourisme naturel, le Costa Rica s'est imposé comme une destination sûre, où les incidents avec la faune sauvage sont exceptionnels. Le pays a développé un système de santé efficace et dispose de protocoles bien établis, faisant de votre séjour une aventure sereine au cœur d'une nature préservée.

Notre liste des 10 animaux typiques à voir impérativement au Costa Rica

1. Le paresseux, maître de la lenteur, accroché aux arbres
2. Le quetzal resplendissant, oiseau mythique aux couleurs éclatantes
3. Les singes, quatre espèces emblématiques, acrobates bruyants des forêts tropicales
4. Les tortues marines, voyageuses des océans, lentes mais puissantes
5. La rainette aux yeux rouges, grenouille tropicale aux yeux hypnotisants
6. Le toucan à carène, oiseau au bec géant, au plumage noir et aux couleurs vives
7. Le coati à nez blanc, petit animal curieux avec une drôle de truffe
8. Le jaguar, félin discret et majestueux
9. Le tapir, étrange herbivore à la silhouette unique
10. Le colibri, minuscule oiseau, capable de voler sur place

Les singes capucins dans le parc national Manuel Antonio

Manuel Antonio est l’un des plus petits parcs nationaux du Costa Rica, certainement le plus touristique, car l’un des plus riches en vie sauvage. Ici, les singes capucins à face blanche sont les véritables vedettes. Malins et espiègles, ils n’hésitent pas à s’approcher des visiteurs dans l’espoir de chaparder un encas. Mais attention ! Aussi adorables soient-ils, il est strictement interdit de les nourrir. Le meilleur moyen de les observer ? S’asseoir tranquillement sur un sentier ombragé et les regarder évoluer dans leur royaume tropical, bondissant d’une liane à l’autre avec une aisance déconcertante.

Les paresseux sur la côte Caraïbe, entre Cahuita et Puerto Viejo

Si l’on devait décerner un prix de la coolitude animale, le paresseux l’emporterait haut la main. Sur la côte Caraïbe, entre Cahuita et Puerto Viejo, ces champions de la lenteur se fondent dans le décor, suspendus aux cimes des arbres. Pour les apercevoir, il faut lever les yeux et s’armer de patience. Leur fourrure mousseuse et leur regard rêveur rappellent que la vie peut être douce et sans précipitation. Une leçon que l’on ferait bien d’appliquer à nos vies trépidantes.

Les aras rouges, symboles de la péninsule d’Osa

Si le Costa Rica avait un emblème ailé, ce serait sans doute l’ara rouge. La péninsule d’Osa, l’un des endroits les plus sauvages du pays, est un sanctuaire pour ces perroquets flamboyants. Impossible de les rater. Avec leurs plumes rouge vif et leurs cris rauques, les aras rouges font vibrer la canopée. Fidèles à vie, ils traversent le ciel en duo, se posent dans les amandiers tropicaux. Un spectacle haut en couleur, symbole d’une nature éclatante et préservée.

Les tortues marines à Tortuguero

Tortuguero, sanctuaire des tortues. Ici, tout est mystère et patience. Entre juillet et octobre, sous la lune, elles remontent lentement la plage. Chaque effort semble millénaire. Elles creusent, pondent, recouvrent. Mission accomplie. Épuisées et sans un bruit, elles disparaissent dans l’océan. Assister à cette scène, c’est voir la nature à l’état brut, entre fragilité et puissance. C’est un privilège, un cadeau. Et une responsabilité : celle de préserver ces œufs sur la plage - miracle et merveille de la nature - pour les générations à venir.

Le coati, animal emblématique des alentours d'Arenal

Dans les environs du volcan Arenal, les coatis, ces petits mammifères curieux et attachants, font partie du paysage quotidien. Facilement reconnaissables avec leur longue queue rayée, leur museau pointu et leur taille de gros chat, ils se déplacent souvent en groupes familiaux, particulièrement les femelles et leurs petits, tandis que les mâles préfèrent une vie solitaire. Ces animaux intelligents et sociables se sont bien adaptés à la présence humaine, tout en gardant leur caractère sauvage. On les observe fréquemment en train de fouiller le sol à la recherche de nourriture, utilisant leurs pattes agiles et leur museau sensible pour dénicher insectes, fruits et petites proies. Les sentiers du parc national Arenal offrent d'excellentes opportunités d'observation, notamment tôt le matin ou en fin d'après-midi, quand les coatis sont les plus actifs. Bien que curieux par nature, il est important de maintenir une distance respectueuse et de ne jamais les nourrir pour préserver leur comportement naturel.

Les forêts de nuages de Monteverde

Imaginez la brume qui danse entre les branches. Elle enroule les mousses et les cimes d’un voile mystérieux. Les ponts suspendus serpentent au-dessus d’un océan végétal. Les fougères géantes côtoient les broméliacées, les colibris virevoltent entre les fleurs exotiques, les quetzals se cachent entre les feuillages. Dans cet écosystème fragile et mystique, chaque plante a trouvé sa place, chaque créature joue son rôle. C’est l'un des meilleurs endroits pour les botanistes, les birdwatchers, les rêveurs et tous ceux qui cherchent à s’évader au cœur d’une nature préservée.

Arenal, Poás… Les volcans, les gardiens du pays

Le Costa Rica est une terre de feu et de mystère. Avec cinq volcans encore en activité, parmi les plus de 200 formations volcaniques présents sur le territoire, le Costa Rica offre un spectacle fumant. Le volcan Arenal, a longtemps illuminé les nuits de ses éruptions. Aujourd’hui assoupi, il reste un site incontournable pour les randonneurs et les amateurs de sources thermales. Plus au nord, le volcan Poás impressionne avec son immense cratère rempli d’un lac acide aux reflets turquoise. Au fil de votre circuit au volant costaricien, chaque volcan vous raconte une histoire, un fragment de la force brute qui façonne cette terre depuis des millénaires.

3 découvertes naturelles sauvages à faire absolument au Costa Rica. Suivez le guide :

1. Le parc national Corcovado. Situé sur la péninsule d’Osa, c’est l’un des écosystèmes les plus riches du monde. Ici la nature s’exprime sans retenue. Dans cette jungle exubérante, chaque pas résonne entre les lianes et les racines entremêlées. Explorer les sentiers du Corcovado, c’est s’immerger dans une nature brute et exubérante. C’est s’ouvrir à la possibilité de rencontrer des tapirs, des singes araignées ou encore l’insaisissable jaguar.
2. Le Rio Celeste. Un lieu magique où la nature semble avoir joué les artistes. Une rivière couleur saphir qui serpente à travers une forêt luxuriante. La légende dit que Dieu, après avoir peint le ciel, aurait rincé ses pinceaux dans cette eau. L’explication plus rationnelle est qu’il s’agit d’une réaction chimique naturelle entre les minéraux volcaniques. Mythe ou science, peu importe : marcher le long du Rio Celeste, c’est entrer dans un tableau vivant.
3. L’île de Coco. À des centaines de kilomètres des côtes, l’île de Coco est un paradis sous-marin. Réserve marine protégée, elle attire les plongeurs du monde entier en quête de requins-marteaux, de raies manta et de bancs de poissons multicolores. Un lieu isolé et préservé, digne des récits de pirates et d’aventuriers.

L’écotourisme au Costa Rica, l'amour de la nature, de la faune et de la flore

Ici, on ne traverse pas la nature, on l’effleure. On ne se contente pas de la voir, on l’écoute, on la vit, on la comprend. Dormir bercé par le chant des singes hurleurs. Avancer à pas feutrés sur un sentier humide, guidé par un éclaireur passionné. Apprendre à lire les empreintes dans la boue, à reconnaître l’odeur du cacao sauvage, à sentir la forêt vibrer sous sa peau. Et puis, il y a ce pacte silencieux entre le voyageur et la terre qui l’accueille. Ne rien prélever. Ne rien déranger. Ne rien laisser, sinon des souvenirs gravés dans la mémoire. Ici, le luxe n’a rien de matériel. Il se cache dans la beauté brute d’une nature intacte. C’est cet engagement environnemental qui est au cœur de nos valeurs. Amplitudes et ses créateurs de voyages, veulent vous faire découvrir le meilleur du Costa Rica. Ses plus belles adresses écoresponsables. Tout ce qui fait qu’ici la nature et l’environnement sont en harmonie parfaite.

Au Costa Rica, la nature n’est pas un décor, c’est une promesse. Une promesse de forêts primaires qui respirent, de rivières qui serpentent, d’espèces d'animaux qui vivent. Mais cette richesse est fragile. L’urbanisation, l’agriculture, le changement climatique menacent son équilibre. Alors, le Costa Rica a choisi. Protéger au lieu d’exploiter. Préserver au lieu de détruire.

Un quart du pays est classé en zone protégée. Pas par hasard. Ici, chaque espace a son rôle. Les parcs nationaux ? Des sanctuaires dans lesquels la nature règne en maître. Les réserves biologiques ? Des laboratoires vivants, où scientifiques et gardiens veillent jour et nuit. Les corridors écologiques ? Des passerelles entre les mondes, pour que la faune circule, respire, survive. Même l’océan n’est pas oublié : des zones marines protègent les tortues, les coraux, les bancs de poissons.

Mais protéger ne veut pas dire interdire. Observer sans déranger, c’est possible. Randonner sous la canopée, pagayer entre les mangroves, plonger aux côtés des raies manta… Tout est là, accessible, tant que l’on suit les règles. Pas de plastique, pas de bruit, pas d’intrusion. Juste le privilège de voir sans laisser de traces.

Et le combat de la protection de l'environnement ne s’arrête pas à ses frontières. Le Costa Rica s’engage, signe des accords, travaille avec des ONG, partage son savoir-faire. Parce que sauver une espèce, une forêt, un récif, c’est sauver bien plus que ça.

Ici, on ne pense pas qu’au présent. On garde les yeux tournés vers l’avenir.